mobilité.

Le secteur de la mobilité est globalement en difficulté : la crise du Covid a provoqué une chute des ventes de véhicules neufs, concomitante avec une pénurie des composants électroniques. Cependant les ruptures technologiques en cours appellent à une transformation en profondeur de l’écosystème et de l’ingénierie, pour laquelle des investissements massifs sont réalisés par les grands acteurs du marché, constructeurs, équipementiers, opérateurs, mais aussi les pouvoirs publics via la promotion forte des mobilités alternatives et l’incitation vers le tout électrique et le durable.   

Les usages sont eux-aussi en pleine évolution, le train prend le pas sur l’avion pour les déplacements courts, on partage les véhicules, on préfère le vélo ou la trottinette à la voiture pour l’intra-urbain ... 

Une dynamique d’innovation forte se concrétise par l’apparition de nouveaux services additionnels pour l‘utilisateur final, pour mieux l’accompagner de bout-en-bout dans ses déplacements, en optimisant les trajets, et en automatisant au maximum les tâches annexes de réservation de parking, location, paiement, achats de billets, souscription d’assurance temporaire, etc. De plus en plus les équipements sont virtualisés, comme la clé de voiture, pour être utilisables via le smartphone. Aujourd’hui tout l’environnement de la mobilité devient digitalisé et ultra-connecté, et nous n’en sommes qu’au début de cette révolution.